Passer une année en immersion à l’étranger

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Cette année, Erasmus a 30 ans. Ceux qui ne l’ont pas testé connaissent ce programme européen grâce à Xavier, le personnage incarné à l’écran en 2002 par Romain Duris dans l’Auberge espagnole, de Cédric Klapisch. Rebaptisé Erasmus+ et ouvert notamment aux apprentis, le dispositif repose sur des accords entre établissements de formation, qui permettent de poursuivre son cursus dans un autre pays pendant un an.


L’idée, d’abord marginale, d’aller étudier à l’étranger semble s’enraciner de plus en plus dans l’esprit des jeunes. Ainsi, en 2016, un étudiant français sur trois avait déjà bénéficié d’une expérience hors des frontières. Et ce chiffre ne tient pas compte de tous ceux qui partent hors cursus : chantiers humanitaires, petits boulots, volontariat, etc. Depuis 2015, les étudiants à l’université peuvent faire une « année de césure » pendant leur cursus, et consacrer un ou deux semestres à un autre projet, ce qui devrait encore faciliter ces…

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Cette année, Erasmus a 30 ans. Ceux qui ne l’ont pas testé connaissent ce programme européen grâce à Xavier, le personnage incarné à l’écran en 2002 par Romain Duris dans l’Auberge espagnole, de Cédric Klapisch. Rebaptisé Erasmus+ et ouvert notamment aux apprentis, le dispositif repose sur des accords entre établissements de formation, qui permettent de poursuivre son cursus dans un autre pays pendant un an.


L’idée, d’abord marginale, d’aller étudier à l’étranger semble s’enraciner de plus en plus dans l’esprit des jeunes. Ainsi, en 2016, un étudiant français sur trois avait déjà bénéficié d’une expérience hors des frontières. Et ce chiffre ne tient pas compte de tous ceux qui partent hors cursus : chantiers humanitaires, petits boulots, volontariat, etc. Depuis 2015, les étudiants à l’université peuvent faire une « année de césure » pendant leur cursus, et consacrer un ou deux semestres à un autre projet, ce qui devrait encore faciliter ces…

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Cette année, Erasmus a 30 ans. Ceux qui ne l’ont pas testé connaissent ce programme européen grâce à Xavier, le personnage incarné à l’écran en 2002 par Romain Duris dans l’Auberge espagnole, de Cédric Klapisch. Rebaptisé Erasmus+ et ouvert notamment aux apprentis, le dispositif repose sur des accords entre établissements de formation, qui permettent de poursuivre son cursus dans un autre pays pendant un an.


L’idée, d’abord marginale, d’aller étudier à l’étranger semble s’enraciner de plus en plus dans l’esprit des jeunes. Ainsi, en 2016, un étudiant français sur trois avait déjà bénéficié d’une expérience hors des frontières. Et ce chiffre ne tient pas compte de tous ceux qui partent hors cursus : chantiers humanitaires, petits boulots, volontariat, etc. Depuis 2015, les étudiants à l’université peuvent faire une « année de césure » pendant leur cursus, et consacrer un ou deux semestres à un autre projet, ce qui devrait encore faciliter ces…

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Cette année, Erasmus a 30 ans. Ceux qui ne l’ont pas testé connaissent ce programme européen grâce à Xavier, le personnage incarné à l’écran en 2002 par Romain Duris dans l’Auberge espagnole, de Cédric Klapisch. Rebaptisé Erasmus+ et ouvert notamment aux apprentis, le dispositif repose sur des accords entre établissements de formation, qui permettent de poursuivre son cursus dans un autre pays pendant un an.


L’idée, d’abord marginale, d’aller étudier à l’étranger semble s’enraciner de plus en plus dans l’esprit des jeunes. Ainsi, en 2016, un étudiant français sur trois avait déjà bénéficié d’une expérience hors des frontières. Et ce chiffre ne tient pas compte de tous ceux qui partent hors cursus : chantiers humanitaires, petits boulots, volontariat, etc. Depuis 2015, les étudiants à l’université peuvent faire une « année de césure » pendant leur cursus, et consacrer un ou deux semestres à un autre projet, ce qui devrait encore faciliter ces…

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Cette année, Erasmus a 30 ans. Ceux qui ne l’ont pas testé connaissent ce programme européen grâce à Xavier, le personnage incarné à l’écran en 2002 par Romain Duris dans l’Auberge espagnole, de Cédric Klapisch. Rebaptisé Erasmus+ et ouvert notamment aux apprentis, le dispositif repose sur des accords entre établissements de formation, qui permettent de poursuivre son cursus dans un autre pays pendant un an.


L’idée, d’abord marginale, d’aller étudier à l’étranger semble s’enraciner de plus en plus dans l’esprit des jeunes. Ainsi, en 2016, un étudiant français sur trois avait déjà bénéficié d’une expérience hors des frontières. Et ce chiffre ne tient pas compte de tous ceux qui partent hors cursus : chantiers humanitaires, petits boulots, volontariat, etc. Depuis 2015, les étudiants à l’université peuvent faire une « année de césure » pendant leur cursus, et consacrer un ou deux semestres à un autre projet, ce qui devrait encore faciliter ces…

“Ma petite amie voudrait changer de père“

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« Je suis Jocelyn, élève en classe préparatoire. J’ai 18 ans à l’heure où je vous écris. Il y a deux ans, j’ai rencontré une personne, qui est maintenant ma copine, mais l’amour qui a entre nous est bien plus fort que tout. On veut vraiment vivre ensemble. Le problème, c’est qu’elle a été reconnue par un père qui n’est pas son père biologique. Il y a deux ans elle a retrouvé son vrai père et elle souhaiterait changer de père, car elle ne supporte pas son père “adoptif”. Et j’aimerais l’aider. Elle aura 18 ans en octobre. Comment peut-elle faire pour, dans un premier temps, que ça soit possible, et dans un second temps que ça ne prenne pas une éternité ?

Merci d’avoir pris le temps de lire ces quelques mots. »


> La réponse de Jacques Arènes :


Cher Jocelyn, je réponds tardivement à votre demande, parce qu’elle m’a laissé perplexe, notamment par sa dimension d’urgence. Votre demande semble « technique », et cela m’intrigue aussi. Pour ce qui concerne cette dimension technique, vous feriez mieux de demander l’avis d’un juriste, qui pourra vous donner le meilleur chemin à suivre. Mais, vous posez la question à un psychanalyste, et je ne peux guère vous répondre que dans le registre qui est le mien, même si je pense que la loi, c’est important. Si vous vous adressez cependant à moi, c’est que vous pensez probablement qu’il y a une dimension psychologique à votre questionnement.


Ce n’est pas rien, en effet, de vouloir changer de père. Ce n’est pas rien non plus, évidemment, de vouloir changer de mère, mais c’est moins courant ! Ce n’est pas rien parce que, vous le savez sans doute, l’état civil n’est pas, au sens juridique, disponible. Cela signifie que nous ne nous touchons pas à notre nom comme nous le souhaitons ; il faut passer devant un juge. Mais cela n’est pas seulement lié au nom, mais au thème plus général de la filiation, c’est-à-dire à la manière dont la société nous situe, et dont nous sommes situés par rapport à nos ascendants et nos descendants, et dont nous nous inscrivons ainsi dans un ordre générationnel que nous n’avons pas choisi, puisqu’il nous précède. Nous ne choisissons pas nos parents, qu’ils soient « bons » ou « mauvais ». Cela signifie que nous ne sommes pas obligés de les aimer, surtout s’ils sont épouvantables, ou si nous les ressentons comme tels, mais que nous avons un certain nombre de droits ou de devoirs envers eux. Bien entendu, des mesures de protection peuvent être prises envers des enfants maltraités, mais votre copine sera bientôt juridiquement adulte. Elle n’aura plus besoin de son père juridique (et donc adoptif), qui est aussi incidemment celui qui l’a élevé. Il suffirait alors qu’elle s’éloigne simplement de lui, puisqu’elle est en conflit avec lui.


Je ne sais pas ce que cache son désir. Sans doute un différend suffisamment important avec son père, pour motiver son souhait de « changer » de père. Ce qui est frappant est aussi votre désir de la défendre, comme si elle ne pouvait pas le faire toute seule, elle qui est presque adulte. Votre amour est « plus fort que tout » écrivez-vous… Cette phrase est intéressante. Est-ce à dire que cet amour est plus fort que le lien – qui, je le souligne, n’est pas seulement affectif, mais aussi juridique – avec son père ? Peut-être votre amour commun fait-il partie des tensions entre elle et son père ? Elle est quasi adulte et n’aura bientôt plus besoin de son assentiment pour vivre avec vous. Mais, le problème est qu’elle fait probablement des études, et qu’il n’est sans doute pas prêt à financer sous n’importe qu’elle condition votre histoire. Il est possible que son « vrai » père, qui n’a guère été présent pendant une quinzaine d’années, soit prêt à « racheter » le lien avec elle, et peut-être sa tendresse de fille, en lui faisant des promesses. Cela paraît simple de changer de père quand celui qui est à notre disposition, ne répond pas à nos demandes comme nous le souhaitons. Mais, un père est censé aussi l’être dans la durée. Les promesses n’engagent, comme l’affirmait un homme politique célèbre, que ceux ou celles qui les écoutent.


Mes paroles vous semblent sans doute dures. Elles cherchent à souligner que la dimension juridique de la parenté est aussi une protection. Le lien affectif change. Votre amour est très puissant. Il n’existera peut-être plus dans deux ans ou cinq ans. Si vous avez des enfants un jour, ce lien-là ne sera pas seulement affectif. Vous serez par moments en conflits avec eux, ils vous en voudront, voire vous détesteront, mais vous serez engagés vis-à-vis d’eux en un lien qui ne dépend pas seulement de vous et d’eux. J’aurais en fait le conseil inverse à votre demande : que votre copine ne se précipite pas, qu’elle y réfléchisse, au besoin en allant voir un psy et/ou en prenant un conseil juridique. Ce n’est pas forcément en changeant de cheval que l’on résout les conflits. Surtout si ceux-ci ne se passent pas seulement à l’extérieur, entre soi et l’autre, mais habitent aussi au cœur de nous-même. Votre copine déteste son père adoptif et, en même temps, l’a sans doute aimé. Malgré son rejet actuel, elle attend peut-être encore de lui. La relation parents-enfants est souvent ambivalente, ce qui demande de la patience et un travail d’ajustement. Chercher un changement radical empêchera un tel cheminement, qui permet de se situer et de devenir réellement adulte.


 


Posez vos questions à Jacques Arènes


Donner du sens à une épreuve, poser des choix délicats, comprendre une période de la vie… Vous avez des questions existentielles ou spirituelles ?
Adressez-les à Jacques Arènes, psychologue et psychanalyste :


> Par e-mail en écrivant à j.arenes@lavie.fr

> Par courrier postal en écrivant à Jacques Arènes, La Vie, 80 boulevard Auguste-Blanqui, 75013 Paris.


Chaque semaine, Jacques Arènes publie sa réponse à une des questions sur notre site internet.

Retrouvez toutes ses réponses passées dans notre rubrique
Questions de vie

Un jardin de Pâques pour se préparer à la fête

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Auto-entrepreneuse à Fagnières (Marne), Stéphanie Cécillon a des idées à revendre, notamment pour transmettre une foi vivante à ses enfants. Elle a créé des magnets représentant les différentes scènes des Évangiles dominicaux du carême (a-petitspas.com). Pour ses enfants, le jardin de Pâques fut très vite une évidence. Témoignage.


 


« Je réalise un Jardin de Pâques pour mes enfants depuis cinq ans. Le carême est pour eux une période très longue. Matérialiser l’Évangile dominical par ces saynètes permet à la fois de jalonner ce temps et de mieux l’incarner. Il prend sa place dans un angle de notre salon, sur une table basse. J’installe les décors : sable pour le sol,…